Comment gérer une assemblée générale difficile ?

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L’assemblée générale annuelle est généralement l’occasion de se retrouver agréablement entre associés et discuter des projets communs ; elle peut également donner lieu à un enlisement des débats voire à des propos virulents.

Dans la plupart des cas, il suffira au président de séance de rappeler l’ordre du jour et la densité des points à évoquer, en demandant aux orateurs d’évaluer préalablement la durée de leur intervention ; une fois le temps écoulé, cette limite sera simplement signalée ; si nécessaire, le président pourra consulter les participants en vue d’une clôture des débats.

En cas de prise de parole d’un associé particulièrement virulent compromettant la bonne tenue de l’assemblée, le président pourra, après plusieurs avertissements gradués et demandes de fin de parole, lui demander de quitter l’assemblée ; le cas échéant, une résolution sera soumise à l’assemblée afin de confirmer l’expulsion. Les propos de l’associé ainsi que les réponses et incidents seront consignés dans le procès-verbal de l’assemblée.

Si nécessaire, le président pourra suspendre la séance, voire l’ajourner à une date ultérieure si la situation l’exige, sur nouvelle convocation.

Enfin, s’il anticipe d’importantes difficultés, le dirigeant pourra prudemment solliciter préventivement, en référé, la désignation d’un commissaire de justice (anciennement huissier de justice), chargé de retranscrire les débats.

 

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